Monsieur le proviseur pense avoir l'esprit scientifique, mais il n'a qu'un esprit étroit dont il ne sort que de la merde...
C'est précisément pour ces raisons qu'on l'appelle communément "trou du cul".
J'écris, je comprends, j'écris, j'écris, j'écris... La machine à écrire, sauf que moi, je ne m'éteinds jamais.
Et j'écris, même pendant mes heures de libre!
La folie, ma folie, ma maladie, mon méchanisme.
Je vais bien, je vais mal, personne ne le sait, et moi non plus.
Je pense à luipour ne pas penser au cours, pour ne pas penser ne pas penser au malheur, parfois je l'avoue pour ne pas réfléchir...
Je me demande ce que les autres rêvent, parce qu'eux aussi évitent tout le temps de réfléchir mais sûrement plus que moi ! Je les vois dessiner, rire, bavarder... Lorsque je pense je suis absolument contre ce genre d'attitude, puis finalement contre mon attitude... Tant pis ! Je pense à lui.
Et oui, c'est ridicule mais c'est vrai. Ridicule pourquoi? Parce que c'est un cliché? Parce que je ne suis pas la seule à l'avoir éprouvé? Désolée d'être si peu originale.
Des sursauts quand j'ai l'impression d'entendre mon prénom, je rougis quand le professeur pose une question à laquelle je ne veux pas vraiment répondre. Haine ou plutôt mépris affiché pour celui qui ose me cogner la tête sur le mur des réalités.
Et pourtant... S'il y a un lieu qui fait rêver, qui fait place à l'admiration, le désir, c'est bien les cours, ou plutôt mes cours... Je n'en sors jamais indemne, j'aime bien... ou pas... Toujours ce quelque chose qui reste...
Je rêve de lui pour ne pas penser, je pense pour ne pas rêver...
Je pense et j'existe. Je pense à lui parce que je vis, parce que je suis humaine.
Mais pour le moment, retenue, cadenassée, je ne sers à rien et ça ne me sers à rien.
ça me servira... Ou pas.
J'écris; on verra aprés.
ce blog est navrant : il est la preuve que je suis encore une gamine qui se cherche.
